Un quart des salariés déclarent ainsi subir un stress excessif lié à leur emploi selon le cabinet de conseil aux entreprises Stimulus. Zoom sur les principales causes de souffrance au travail.
1- Le manque de reconnaissance
Pas d'épanouissement au travail sans reconnaissance professionnelle ! Celle-ci peut dépendre de plusieurs facteurs : salaire, position dans l'organigramme ou nature des projets confiés. Au-delà de ces critères formels, un simple « merci » de la part d'un collègue ou d'un supérieur hiérarchique est une marque de gratitude appréciée à sa juste valeur. L'essentiel étant d'avoir le sentiment d'être reconnu pour le travail accompli !
Parce que ces comportements positifs à l'égard des autres membres de l'équipe sont essentiels au bien-être au travail, la startup cocoworker a lancé une plateforme de reconnaissance collaborative.
2- Une organisation défaillante
Parmi les causes de souffrance au travail, on peut mentionner les défauts d'organisation qui rendent difficile l'exécution des missions professionnelles. Consignes peu claires ou contradictoires, planning incohérent ou encore défaut de communication : les situations sont diverses. La solution ? Un dialogue franc et serein avec sa hiérarchie en vue d'optimiser au mieux les process de travail.
3- La pression du résultat
Quand le diktat des chiffres et du rendement se substitue aux relations humaines, le stress s'installe de façon insidieuse au travail. C'est l'une des causes de souffrance professionnelle (Enquête Viavoice Harmonie mutuelle). Si un collaborateur estime que les objectifs qui lui sont assignés ne sont pas réalistes, il ne doit pas hésiter à en faire part à sa hiérarchie. Échangez de façon fructueuse et vous aboutirez à une solution acceptable.
Du coté du Management, la mise en place d'objectifs SMART, qui soient avant tout réalistes est nécessaire pour s'assurer que les collaborateurs puissent redonner du sens à leur travail. De nombreux outils de suivi d’objectifs SMART existent pour accompagner la performance de chaque collaborateur : chez United Heroes, nous utilisons par exemple Javelo.
4- Les conditions de travail difficiles
Parfois, la souffrance professionnelle tient à la nature même des missions. Horaires décalés, travail de nuit, nuisances sonores ou tâches physiquement éprouvantes : ces conditions de travail peuvent nuire au bien-être du collaborateur. C'est le cas par exemple dans l'industrie ou le bâtiment, lorsque les salariés sont confrontés à un environnement professionnel difficile.
5- Le manque d'ergonomie
Quel que soit le secteur d’activité, le manque d'ergonomie du poste de travail peut être générateur de souffrance physique. Un bureau trop étroit, une chaise mal conçue ou un écran d'ordinateur inadapté accroissent le niveau de fatigue des collaborateurs. Bien sûr, le tertiaire n'est pas le seul secteur concerné. En cuisine, sur un chantier ou dans une salle de cours, l'ergonomie est la condition sine qua none du bien-être au travail.
Assurer l'ergonomie d'un poste de travail c'est éviter des souffrances physiques chez un collaborateur
6- Le manque de cohésion
Dans l'intérêt de l'employeur comme des salariés, la culture d’entreprise devrait inciter à la collaboration et aux partages entre les équipes. Pourtant, ce n'est pas toujours le cas. Par manque de temps ou de vision à long terme, l’esprit d’équipe se perd dans les impératifs du quotidien et la cohésion s'en trouve altérée. Les salariés ne sentent plus réunis autour d'un projet commun. Ils ont le sentiment de ne plus partager de valeurs fédératrices. Une cause commune de souffrance au travail !
Chez United Heroes, nous avons adopté la méthode OKR qui nous permet de nous réunir régulièrement pour redéfinir nos objectifs communs puis de les décomposer en petites tâches facilement mesurables. Ainsi, la mission essentielle de l'entreprise n'est jamais perdue de vue, et nous travaillons collectivement pour l'atteindre. Au fait, vous la connaissez cette mission ? Allez, on est sympa, la voici : "Donner à chacun l'envie de bouger"
7- Des tâches répétitives
Façonner la même pièce des centaines de fois par jour, répéter le même geste de façon incessante ou réciter en boucle le même discours : la monotonie au travail nuit au bien-être du salarié et à son épanouissement personnel. D'où l'intérêt de savoir organiser ses loisirs en dehors des horaires de travail ! L'objectif ? Se ressourcer et faire le vide en pratiquant une activité qui permette de faire le plein d'énergie.
8- La faiblesse des revenus
Qu'y a-t-il de plus difficile que de s'investir dans son travail lorsqu’on a le sentiment de ne pas en récolter les fruits ? De donner le meilleur de soi-même et de constater que les fins de mois sont toujours aussi hasardeuses ? De faibles revenus sont une cause de souffrance psychique générée par le travail. Avec, dans bien des cas, un sentiment sous-jacent de résignation ...
9- L'avenir de l'entreprise
Si l'entreprise enregistre des pertes, l'ensemble des collaborateurs se sentent menacés par les incertitudes qui pèsent sur l'avenir. Pertes de parts de marché, concurrence excessive des autres acteurs du secteur ou défaut de trésorerie : les situations sont multiples et parfois complexes. En pareil cas, il n'est pas rare que l'entreprise cherche à minimiser ses difficultés pour maintenir une certaine cohésion. Mais une communication peu transparente instille le doute dans les esprits et génère une forme de mal-être au travail.
Offrir des perspectives d'avenir à ses collaborateurs pour éviter le mal être au travail
10- Le harcèlement
Pendant longtemps, le harcèlement au travail était tabou. On niait un phénomène sur lequel il n'était pas facile de mettre des mots. Par gêne ou par crainte de perdre leur emploi, de nombreux salariés préféraient garder le silence et composer au quotidien avec une situation difficile. Si la donne a désormais changé avec la reconnaissance du harcèlement professionnel, tout n'est pas résolu pour autant. Là encore, la vigilance et le dialogue doivent primer.
Vous l'aurez compris, la souffrance au travail est multiforme. Pour l’intérêt de tous, elle ne doit pas être tue. Hiérarchie, responsables des ressources humaines, organisations professionnelles ou médecine du travail : les interlocuteurs ne manquent pas pour un collaborateur en souffrance ! Pour qu’elle ne soit pas une fatalité, il reste aux professionnels d’être attentifs aux moindres signaux faibles.
VP Sales United Heroes